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L'événement Hopper

Publié le 05/11/2012
Edward Hopper, le plus célèbre des peintres américains avec Warhol, Rothko et Pollock, est à l'honneur à Paris.
L'exposition Hopper qui s'est ouverte le 10 octobre au Grand Palais, est le grand évènement culturel de cette fin d'année, avec la très attendue exposition Dali au Centre Pompidou en novembre.

Cette rétrospective, la plus importante jamais consacrée en Europe à Hopper, est une occasion, à ne pas manquer, d'admirer « en vrai » les toiles du grand peintre américain, connues mondialement, surtout au travers de reproductions (cartes postales, posters, couvertures de livres…). Le grand nombre de publications qui accompagnent l'exposition permettent aussi de corriger et de complexifier l'image d'un Edward Hopper, peintre des solitudes urbaines, de la mélancolie…

Ainsi, Didier Ottinger, commissaire de l'exposition, interprète-t-il les personnages de Hopper comme des figures qui résistent, qui se défient « de la dynamogénie, de l'énergétique, de la frénésie industrieuse, de l'oubli de soi propres à nos Temps modernes ». De même, Emmanuel Pernoud, dans son livre Hopper, peindre l'attente aux éditions Citadelles et Mazenod, évoque « une mise en suspens de la modernité » qui travaille l'œuvre de Hopper.

Les dernières exégèses font d'Edward Hopper, un peintre à la fois sensuel et métaphysique, un peintre formaliste et spirituel, une figure pleine de paradoxes admirablement analysée par Didier Ottinger dans son essai : le réalisme transcendantal d'Edward Hopper, texte principal du catalogue d'exposition.

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