Il est bien là l'été, avec ses heures terribles sur le sable, ses apéros interminables, ses après-midi oisifs dans l'attente, pour sortir, que la touffeur soit moins vive ou, jusqu'ici, que le temps soit moins gros. Elles sont là les vacances, oh ! grandes et douloureuses vacances, si pénibles il faut le dire, tellement pleines de vide, si absente d'école et de bureau.
Fi ! Allons-nous donc regarder fondre les glaçons, se noyer la rondelle de citron en attendant que l'automne nous délivre ? Non : profitons des heures creuses, de la montagne de temps pour agiter, petits comme grands, neurones en s'amusant.
Ainsi à la rentrée, déjà, nous serons des cerveaux dégoulinant de savoir, il faudra voir ! Et qui osera nous dire qu'il a voyagé plus, qu'il est parti plus loin que nous qui, en juillet et août, sommes allés dans l'infiniment grand, et le plus petit qui puisse être, et dans l'espace et le futur, nous qui aurons remonté le temps…