en savoir plus
Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
Requiert un compte Mollat
Requiert un compte Mollat
L'auteur s'interroge sur le sens de la mascarade, rite carnavalesque itinérant du Pays basque. Il étudie l'apprentissage de la danse, la formation de l'art de danser et la nature des spectacles, à partir des écoles Elgoyhen et Bürgübürü de Tardets. ©Electre 2025
La danse populaire est un art vivant. À ce titre, elle ne cesse de se modifier, de « changer » comme disent les témoins. On aurait tort de vouloir y chercher de nos jours la copie fidèle de ce qui existait « de tout temps ». On n'arrête pas le temps ! Les témoignages ne sont que de circonstance : les dires sont fondés sur la mémoire, ses déviances et ses exagérations. Il faut se résoudre à écouter « la tradition », c'est-à-dire ce que racontent les acteurs, eux qui vivent cet art, et transcrire humblement leurs propos. Tel fut mon parti pris : les dires des témoins furent privilégiés, mes opinions étant parfaitement accessoires, j'ai évité de les mettre en avant. Cette étude est consacrée à l'école Elgoyhen et Bürgübürü de Tardets. Elle fait figure d'Académie de danse, au sein de ces écoles majeures du siècle dernier, dans cette Soule où la danse a toujours fait partie du mode de vie.
Alors que l'axe de ma recherche était la danse basque : que disent les danseurs, de sa forme, de son fond, de ses origines, en quoi ils la voient « souletine » ? Sans cesse mes témoins me renvoyaient à la mascarade. Je me suis donc mis en conformation avec leurs dires. Cependant le lecteur verra que, dans le fond (mais surtout par goût personnel), je continue à distinguer ces deux pôles.
Le plan de ce texte est le squelette même de ma quête. La première partie concerne la mascarade dans son ensemble, en mettant l'accent sur les danseurs plus que sur les parties dansées. La seconde partie est une suite d'interrogations sur le sens de ce rite carnavalesque (la recherche fut interrogée, certains auteurs non livresques furent particulièrement écoutés). La troisième partie se rapporte au musicien et à la musique liée à la danse traditionnelle. La quatrième partie interroge l'apprentissage de la danse, la formation de l'art de danser et la nature des spectacles dansés. La cinquième partie est entièrement consacrée à l'école Elgoyhen et Bürgübürü de Tardets. Annoncée par les quatre parties précédentes permettant d'en apprécier la portée, ce fut le sommet de mon entreprise.
Paru le : 14/03/2018
Thématique : Anthropologie
Auteur(s) : Auteur : Michel Duvert
Éditeur(s) :
Elkar
Collection(s) : Terre et gens
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-84-9027-830-7
EAN13 : 9788490278307
Reliure : Broché
Pages : 172
Hauteur: 25.0 cm / Largeur 17.0 cm
Poids: 401 g