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Diététicienne, l'auteure propose de penser différemment son alimentation en sortant des choix subjectifs induits par des informations faussées et simplistes pour revenir à une consommation plus saine des aliments, départie des injonctions esthétiques, économiques et biologiques. ©Electre 2025
À manger et à croire...
Depuis dix ans, l'IMC, norme médicale, sert de repère sociétal pour classer le corps obèse et le corps mince, nouvel idéal esthétique contemporain. Cette norme médicale a peu à peu glissé vers un indicateur esthétique social.
L'alimentation fabrique le corps et sert donc à façonner son esthétique corporelle. Pour les femmes, la norme esthétique est depuis dix ans, en France, associée aux fesses musclées et aux gros seins. La recherche de cette beauté plastique sert les discours sur des aliments magiques conduisant à cet idéal esthétique. Pour les hommes, le corps idéal est un cerveau boosté dans un corps d'athlète. Les aliments recommandés pour lui vont donc favoriser son développement musculaire et son cerveau.
Actuellement l'évolution de la norme esthétique se nuance pour les femmes et promeut par exemple une peau bronzée. Elle prône aujourd'hui comme pour les hommes un cerveau dopé pour se prémunir des maladies. Les allégations sur les aliments miracles ou sains pour le cerveau sont dorénavant destinées aux deux sexes. Il reste qu'aujourd'hui, un corps musclé et mince constitue la valeur esthétique dominante pour les hommes et les femmes.
La quête des normes se lit dans l'alimentation de la population française que nous avons interviewée. Si l'esthétique est moteur, la peur de carences nutritionnelles émerge encore. Celles-ci ne sont pas objectivées, mais nous recueillons une polysémie des manières de bien manger. Des personnes touchées par une maladie chronique transgressent la norme de « 5 fruits et légumes par jour » car une alimentation thérapeutique s'impose à eux de par leur vulnérabilité physique. Nous voyons ainsi de multiples biais pour repenser le bien-manger : la diététique familiale, le système de production alimentaire, le plaisir de manger, le coût économique, les allégations vraies ou fausses sur des aliments, l'art culinaire.
La médicalisation de notre alimentation nous entraîne sur un choix subjectif des aliments. Nous lisons des informations contradictoires et manipulées, des procédés d'informations réductionnistes, des informations faussées et simplistes. Manger sain reste une question majeure bio-psycho-sociale, elle nous oblige à penser notre alimentation car nous ne sommes pas biologiquement équipés pour détecter les toxiques. Seule la véracité des informations compte sur notre alimentation saine ! Penser notre alimentation est nécessaire à notre existence humaine.
Paru le : 09/11/2021
Thématique : Diététique - Alimentation
Auteur(s) : Auteur : Virginie Masdoua
Éditeur(s) :
L'Harmattan
Collection(s) : Questions alimentaires et gastronomiques
Série(s) : Non précisé.
ISBN : 978-2-343-24002-2
EAN13 : 9782343240022
Reliure : Broché
Pages : 143
Hauteur: 22.0 cm / Largeur 14.0 cm
Épaisseur: 0.8 cm
Poids: 186 g