Quand la littérature intéroge le rapport entre maîtres et serviteurs.
D'Une chanson douce de Leïla Slimani, Prix Goncourt 2016, à Journal d'une femme de chambre d'Octave Mirbeau - dons nous célébrons cette année le centenaire de la mort - les relations entre maîtres et serviteurs restent un sujet tour à tour politique, labyrinthique, mais aussi érotique...
En 2017, trois livres importants abordent ce sujet :
Le dimanche des mères de Graham Swift chez Gallimard, ou l'histoire d'une jeune bonne anglaise qui voit sa relation -charnelle- avec le fils de ses maîtres se terminer à cause du mariage de ce dernier, la réédition de
La Porte de Szabo au Livre de poche, roman culte, fascinant et mystérieux, où l'on ne sait plus qui domine qui, et enfin, le chef d'oeuvre qui fit scandale,
Journal d'une femme de chambre -paru en 1900-, où l'on découvre enfin ce que pensent une bonne dans une maison bourgeoise.
Sujet en or pour un écrivain : sujet politique, sujet labyrinthique, mais aussi, bien sûr, sujet érotique...