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Le nucléaire civil français dans la tourmente

Publié le 14/04/2011
Le drame japonais de Fukushima réanime les inquiétudes en France et dans le monde.Avec 58 centrales (deuxième parc mondial après les États-Unis), et plus de 70% de l'électricité d'origine nucléaire, la France est l'un des pays qui a le plus massivement investi dans cette énergie dès les années 50.
Le débat est complexe et souvent contradictoire, difficile de se faire une idée claire. Pour certains, l'indépendance énergétique que procure cette solution vis-à-vis des pays détenteurs d'énergies fossiles (pétrole) est importante dans le contexte géopolitique actuel. D'autre part, les déchets radioactifs produits est un problème encore non résolu, l'enfouissement n'étant pas une solution à long terme pour les anti-nucléaires. Le coût de la recherche et de la construction, sans parler des milliards dépensés après les grands incidents comme Tchernobyl, est souvent décrié malgré le prix réduit de l'électricité pour le consommateur.
Évidemment, les regards convergent également vers l'impact environnemental de la production. Mais aujourd'hui, c'est surtout la sécurité qui est au centre des interrogations. La France est exposée à un certain nombre de risques naturels et les centrales sont vieillissantes. Ainsi en Alsace, la centrale de Fessenheim est construite sur une faille sismique. Si le risque d'accident est statistiquement très faible, les dégâts engendrés sont tels que la question est légitime. De plus, la transparence des politiques est sujette à caution et cela entretient une certaine psychose. Cependant, est-il encore possible d'abandonner le nucléaire ?

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