L'action se passerait fin du Vème siècle début du VIème mais l'existence historique du héros n'est même pas attestée.
Ce n'est qu'au XII ème siècle, sous la plume de Geoffroy de Monmouth, évêque et historien gallois attaché au roi Henri 1er d'Angleterre, que la légende prend forme à l'écrit, dans son Histoire des rois de Bretagne, rédigée en latin. Dans ce même siècle, Chétien de Troyes, poète français, met en scène Arthur et ses compagnons dans plusieurs romans de chevalerie écrits en ancien français, tels que Lancelot ou le chevalier à la charrette, Yvain ou le chevalier au lion et Perceval et le conte du Graal, bien connus de nos collégiens, ces ouvrages faisant partie du corpus des textes fondateurs (traduits en français moderne, bien sûr).
On citera également au XVème siècle l'apport de Thomas Mallory auteur de Le morte d'Arthur (La mort d'Arthur) qui inspira le réalisateur britannique John Boorman pour son film Excalibur (1981).
Voilà le cadre posé, le roi Arthur et sa légende vont, bien évidemment, inspirer bon nombre d'auteurs et de cinéastes au fil du temps sans compter les multiples adaptations pour les jeunes publics friands de héros, de magie, de dragons et d'aventures.
Le sujet est vaste et permet toutes les lectures absurdes et hilarantes qui transforment tout ce petit monde en anti-héros déphasés et dépassés, comme celles dont nous ont gratifié les excellents Monty Python et, plus proche de nous, le non moins excellent Alexandre Astier.