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Une actualité de
Rayon BD
Publié le 08/01/2018
"Ce n'est pas dans je ne sais quelle retraite que nous nous découvrirons : c'est sur la route, dans la ville, au milieu de la foule, chose parmi les choses, homme parmi les hommes." Jean-Paul Sartre. Situations, I, Gallimard.
Éternel sujet de philosophie, cette question de la connaissance de soi doit-elle donc passer par l'isolement et la réflexion pure, affranchie de toute distraction, ou plutôt par la confrontation avec l'autre, par le contact et l'échange ? Cette dernière option semble la plus plausible. En effet l'homme ne peut être pleinement lui-même qu'en se confrontant aux autres. L'isolement représente vite une limite pour celui qui cherche à se connaître, car c'est face aux autres que nous grandissons, que nous développons nos schémas de pensées, que nous apprenons qui nous sommes, qui nous voulons être.
Nous avons tous des histoires avec les villes, que nous y habitions ou que nous y soyons simplement passés, des souvenirs ou impressions semblables qu'elles nous ont laissé : déambuler dans une ville inconnue, avoir le plaisir de retrouver son quartier favori, ou l'impression de redécouvrir sa ville lorsque la nuit tombe. Être au milieu de la foule, assourdi par le brouhaha ambiant, découvrir des endroits méconnus alors que l'on pensait connaître sa ville par cœur. Faire des rencontres, se perdre, se sentir chez soi, isolé ou entouré en fonction de son humeur. Autant d'expériences qui font notre attachement à certaines villes, qui nous font choisir l'une pour vivre, et inlassablement revenir vers celles qui nous ont marqué.
La ville est un sujet d'inspiration privilégié pour les écrivains : lieu de vie, de rencontres, d'échanges, elle est au cœur de nombreux romans et à façonné les hommes autant que la littérature. Les représentations littéraires de la ville sont nombreuses : la ville comme reflet des grands changements de nos sociétés ; la ville comme personnage à part entière, vivant autant que ses habitants ; la ville comme moyen de construction de soi, véritable lieu d'apprentissage ; autant de villes dans lesquels les auteurs ont puisé leur inspiration et ont rendu compte de leur importance dans leurs œuvres. On pense par exemple au Paris de Zola ou de Balzac, ou au Londres de Dickens, portraits sombres et précis du XIXe siècle européen, on se souvient du Paris des années folles conté par Hemingway, ou encore à la Barcelonne en ébullution de Mendoza. On peut aussi se tourner vers la littérature de l'imaginaire, où les villes sont elles aussi sujet de réflexion : à quoi ressembleront nos cités, seront-elles de sombres mégalopoles, ou bien des cités paradiasiaques où les habitants sont (en apparence) heureux et épanouis, à l'image du roman de Landis, Le Sultan des nuages. Il est vrai que les auteurs de science-fiction eux aussi mettent souvent au coeur de leurs oeuvres les villes, véritable enjeux lorsqu'il 'agit d'imaginer nos vies futures.
Finalement, la ville n'est autre qu'un terrain de jeu, un espace d'échange et de rencontre labyrinthique, où nous sommes à la fois voyeur et vu ; tout comme nous, les auteurs s'amusent à imaginer se qui se cache derrière les murs, à décrire ce qui nous entoure, et rendent hommage à ces lieux de vie qui nous ont marqué d'une façon ou d'une autre.
Nous avons tous des histoires avec les villes, que nous y habitions ou que nous y soyons simplement passés, des souvenirs ou impressions semblables qu'elles nous ont laissé : déambuler dans une ville inconnue, avoir le plaisir de retrouver son quartier favori, ou l'impression de redécouvrir sa ville lorsque la nuit tombe. Être au milieu de la foule, assourdi par le brouhaha ambiant, découvrir des endroits méconnus alors que l'on pensait connaître sa ville par cœur. Faire des rencontres, se perdre, se sentir chez soi, isolé ou entouré en fonction de son humeur. Autant d'expériences qui font notre attachement à certaines villes, qui nous font choisir l'une pour vivre, et inlassablement revenir vers celles qui nous ont marqué.
La ville est un sujet d'inspiration privilégié pour les écrivains : lieu de vie, de rencontres, d'échanges, elle est au cœur de nombreux romans et à façonné les hommes autant que la littérature. Les représentations littéraires de la ville sont nombreuses : la ville comme reflet des grands changements de nos sociétés ; la ville comme personnage à part entière, vivant autant que ses habitants ; la ville comme moyen de construction de soi, véritable lieu d'apprentissage ; autant de villes dans lesquels les auteurs ont puisé leur inspiration et ont rendu compte de leur importance dans leurs œuvres. On pense par exemple au Paris de Zola ou de Balzac, ou au Londres de Dickens, portraits sombres et précis du XIXe siècle européen, on se souvient du Paris des années folles conté par Hemingway, ou encore à la Barcelonne en ébullution de Mendoza. On peut aussi se tourner vers la littérature de l'imaginaire, où les villes sont elles aussi sujet de réflexion : à quoi ressembleront nos cités, seront-elles de sombres mégalopoles, ou bien des cités paradiasiaques où les habitants sont (en apparence) heureux et épanouis, à l'image du roman de Landis, Le Sultan des nuages. Il est vrai que les auteurs de science-fiction eux aussi mettent souvent au coeur de leurs oeuvres les villes, véritable enjeux lorsqu'il 'agit d'imaginer nos vies futures.
Finalement, la ville n'est autre qu'un terrain de jeu, un espace d'échange et de rencontre labyrinthique, où nous sommes à la fois voyeur et vu ; tout comme nous, les auteurs s'amusent à imaginer se qui se cache derrière les murs, à décrire ce qui nous entoure, et rendent hommage à ces lieux de vie qui nous ont marqué d'une façon ou d'une autre.
