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La botanique : science philosophique et savoir pratique

Publié le 07/12/2004
De l'herbier à la galénique

Dès l'aube de l'humanité, la plante est utilisée comme aliment, médicament, poison ou même matériau.

Pendant plusieurs siècles, cette utilisation a lieu sans que l'on connaisse les spécificités biologiques des plantes. Quelques noms anciens et illustres, tel Téophraste ou Dioscoride, rappellent aux botanistes du 21eme siècle, que la science qu'ils affectionnent ne date pas d'hier. Ce n'est que peu à peu, libérée de la médecine dont elle était une discipline (matière médicale) que la botanique gagne une certaine autonomie.

Vers le XVIIeme siècle, un nombre considérable d'ouvrages verra le jour, on les nomme herbiers.

Il faudra attendre la moitié du XVIIIeme siècle pour que la botanique connaisse une nomenclature(Linneenne, 1753) et une classification naturelle (Jussieu, 1789). Cette période marquera la naissance de la botanique moderne.

A cette même époque, des botanistes voyageurs partent au loin pour découvrir et échanger d'autres végétaux. Ils les étudient, les décrivent et leur donnent un nom. Mais le désir de savoir lire la réalité de la nature se révèle chez des artistes exceptionnels. Nous voyons alors apparaître de magnifiques illustrations et les flores remplaceront les herbiers. Le XIXeme siècle connaitra la botanique systématique dont les répercussions seront considérables, que ce soit en biologie végétale, physiologie végétale ou pharmacie galénique, cette derniére restant une science indispensable pour nos futurs pharmaciens.

Source de connaisance et de bien-être, la botanique est donc aussi source de plaisirs esthétiques. Collectionneurs de plantes, d'herbiers, de gravures botaniques ; amateurs d'infusions, phytothérapeutes et pharmaciens le savent bien qui chaque jour font avancer cette science et la redécouverte de son histoire.

Bibliographie