Naturelle, humaine, sanitaire, nucléaire et même financière..., autant de formes que peut revêtir la catastrophe. Quel que soit son champ, elle touche à la vie ; elle frappe et ravage aveuglément.
Inéluctable, la catastrophe convoque la fatalité ; changeante, elle reflète étonnamment son époque ; prévisible, elle questionne la responsabilité. La catastrophe interroge nécessairement la nature et la politique ; elle donne à penser l'homme, sa place et son action dans le monde.
La catastrophe s'écrit se raconte dans la tragédie grecque, et donne lieu à un genre à part entière dans le cinéma contemporain.
Parole à Philippe Roger, le directeur de la revue Critique :