Publié le 30/01/2020
« Le populisme est une forme de réponse - que l'on peut juger mauvaise - aux dysfonctionnements de la démocratie. » Pierre Rosanvallon
L’omniprésence du terme « populisme » actuellement ne peut échapper à personne. Le flou de sa définition également. Ce terme est associé aussi bien à des courants politiques de droite qu’à des courants politiques de gauche (théorisé par Ernesto Laclau ou Chantal Mouffe) et il a une connotation négative ou positive selon. On parle de populisme aussi bien en Europe (Podemos, Syrisa) qu’en Amérique latine. Si ce phénomène à l’histoire déjà ancienne interroge dans sa définition même, il apparaît comme indéniablement lié à une crise de nos démocraties contemporaines qu’il pousse les penseurs à analyser par son prisme.
Le professeur au Collège de France Pierre Rosanvallon propose dans son ouvrage le Siècle du populisme de faire une première esquisse de cette théorie impensée pour lui. Il s’intéresse à l’analyse du populisme et à certains aspects de son histoire. Il faut bel et bien prendre le populisme au sérieux pour le penseur et non pas pour le stigmatiser, mais pour le comprendre et en proposer des alternatives.
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