L’éthologie, pour le comprendre
Animal proie, son fonctionnement diffère en tout point du nôtre, prédateur évolué ! Voilà pour la base. Interagir avec lui en confiance et en sécurité nous demande donc un minimum d’observation, d’introspection, de remise en question pour ne tomber ni dans l’anthropomorphisme, ni dans la domination.
Le cheval nous apprend à revenir à notre nature profonde, plus instinctive ; il nous incite à l’ancrage dans le moment présent, à reconnaître à nos émotions auxquelles il réagit très expressivement.
Ces dernières années, l’éthologie* a permis de nombreuses avancées dans la compréhension du comportement, des besoins et des modes de communication du cheval. Autant de données qui permettent aux professionnels et cavaliers d’améliorer leur relation à l’animal et d’adapter leur vie commune. L’éthologie n’est pas une forme d’équitation, elle favorise la relation homme-cheval dans un rapport de confiance où la compréhension des attentes et besoins des deux parties sont claires. Il s’agit d’établir un langage commun.
Si cette relation semble être un pré-requis pour celles et ceux qui montent à cheval, elle se montre aussi un excellent révélateur pour les non-cavaliers.
Le cheval, un révélateur ?
Athlète, artiste, ouvrier, transporteur… Le cheval fait preuve d’une obligeance rare dans le règne animal en coopérant avec l’Homme dans des domaines d’une grande diversité. Une qualité qui lui confère de plus en plus souvent un rôle de guide sur le chemin de la guérison, de l’épanouissement, de l’autonomie, du leadership, de la spiritualité… Tantôt coach, médiateur, thérapeute, enseignant, totem, il n’hésite pas à franchir le seuil des maisons de retraite et hôpitaux pour offrir des moments de réconfort.
Et pourtant, sa corpulence et son charisme ne jouent pas toujours en sa faveur, sources d’inquiétude, voire de peur. Des peurs qui ne sont pas anodines, héritages d’une mauvaise expérience équestre ou de situations bien plus profondes. Des approches assurent aujourd’hui de dépasser cette émotion et d’apprendre à la gérer au-delà de la relation à l’animal.
À pied ou en selle, la relation au cheval engendre des bienfaits psychiques et physiques, des progrès psychomoteurs, des améliorations dans les relations interpersonnelles, une meilleure connaissance de soi, une reconnexion à la nature.
Il n’y a ni âge, ni profil particulier pour entrer en relation avec le cheval. Une multitude d’approches sont aujourd’hui proposées, à chacun de trouver celle qui l’inspire et l’attire.
Retrouvez-nous au Salon du Cheval dans le Hall 1 : allée A, travée 21 – Stand A2111
* « Étude des mœurs et du comportement individuel et social des animaux domestiques et sauvages » Villemin – cnrtl