Mais soyons clairs, car nous avons tendance à ranger derrière ce mot de méditation des notions parfois différentes. Dans la plupart des cas, il faudrait davantage parler de "pleine conscience" pour éviter des confusions. Car, dans l'esprit de beaucoup de gens, la méditation est encore une pratique austère qui demande de la discipline et du travail, appartenant essentiellement à des traditions spirituelles venues d'Orient. C'est le cas pour certaines formes anciennes de méditation, comme par exemple le Vipassana, toujours pratiqué en Thaïlande ou au Viet-Nam. Par contre, la méditation dite "pleine conscience", qui provoque un engouement assez compréhensible, permet à chacun de s'éveiller un peu plus à son être intérieur et de vivre plus consciemment sa présence au monde simplement à travers des exercices ou des gestes qui peuvent se pratiquer au quotidien.
Parallèlement, une autre conception de la méditation s'oriente de plus en plus vers les neurosciences, établissant des ponts fascinants entre spiritualité, psyché et corps. Certains, comme le docteur américain Jon Kabat-Zinn, vont jusqu'à institutionnaliser la méditation et ses bienfaits en introduisant sa pratique dans les hôpitaux, faisant de cette pratique ancestrale une nouvelle voie de guérison.
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