Notre alimentation est soumise à de nombreux facteurs : sociaux, culturels, environnementaux, économiques, géographiques, religieux… Autant d’aspects qui nous font parfois perdre de vue le principal, son rôle nutritionnel.

Se nourrir c’est avant tout donner à son corps (et l’ensemble de ses organes) de quoi fonctionner.

La question est alors de savoir si le carburant fourni l’aide de manière optimale à remplir ses fonctions ou l’encrasse, voire pire, le détériore. Car oui, l’alimentation influe sur l’état de santé, physique et psychique. Et ce n’est plus à prouver.

S’il n’existe pas de régime alimentaire miracle applicable à tous, il est bon de connaître les grands principes de la nutrition et les relations intrinsèques qu’entretiennent les aliments avec notre corps pour effectuer des choix judicieux dans notre régime alimentaire quotidien. Des choix qui influeront en partie sur notre état de santé, mais aussi la prévention de certaines maladies dites de « civilisation » comme cancers, diabètes, maladie d’Alzheimer, allergies, arthrose, psoriasis, dépression… entre autres.

Il ne s’agit pas ici d’évoquer les régimes spécifiques à certaines pathologies, mais bien de comprendre les clés d’une alimentation favorable à sa santé, ses activités, son moral, dans un juste équilibre entre plaisir et nécessité. Savoir privilégier sans forcément éradiquer. En d’autres termes, refaire notre éducation alimentaire noyée dans l’abondant flux de nourriture industrielle si bien adaptée aux rythmes de vie frénétique de la fin du XX e siècle. Reprendre le pouvoir sur son assiette (et sa santé) par le biais de la connaissance, c’est tout à fait possible !


L’acte de se nourrir est fondamental, il répond à un besoin primaire et les pays occidentaux n’ont plus à s’inquiéter de l’accès à la nourriture la plus variée. Et pourtant, « en dépit de toutes les dernières connaissances scientifiques majeures, une bonne moitié des 3 milliards des individus qui vivent dans des pays industrialisés sont malades de leurs déséquilibres alimentaires », souligne le Dr Yann Rougier, fondateur de l’Institut National de neuro-nutrition et neurosciences appliquées.

Il est donc temps de (ré)apprendre ce qu’il convient de nommer une alimentation saine et équilibrée, épurée de ses aliments les plus toxiques. Un enseignement qui passe par la compréhension des fondamentaux de la nutrition, de la digestion, du métabolisme.

Autant de notions essentielles pour s’intéresser ensuite aux aliments que nous choisissons d’ingérer et à la manière de les cuisiner puisqu’il est nécessaire de personnaliser son régime alimentaire. Et si on ne peut pas cuisiner frais tous les jours, on peut toujours apprendre à équilibrer ses repas, lire des étiquettes, définir les aliments à privilégier, et surtout ceux à éviter, voire proscrire.

Le régime alimentaire est aujourd’hui un des piliers de démarches à visée thérapeutique, notamment dans les traitements contre le cancer. Les médecines traditionnelles ont toujours intégré la diététique à leur philosophie, souvent de manière préventive.

Se réapproprier son alimentation est une cause de santé et de bien-être. C’est aussi être acteur investi dans ses propres besoins fondamentaux, un consommateur qui ne délègue plus son alimentation à l’industrie.

Nous avons sélectionné quelques références pour entamer ou poursuivre votre « éducation » alimentaire.